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Kina, Hendrickx, Carr et Molenaar : au cœur du sacre gantois

  • Photo du rédacteur: Loïc
    Loïc
  • 5 mai
  • 3 min de lecture

« Ça fait neuf ans qu’on construit ça. »


Il y a une semaine la Gantoise était sacrée championne d’Europe pour la première fois de son histoire. Mais il ne s’agit pas d’une surprise, entre confiance et travail acharnée au cours des dernières saisons ce titre ils ont été le chercher. Après leur victoire en finale le coach Pascal Kina, les joueurs Alex Hendrickx et Hugo Molenaar ainsi que leur gardien Jamie Carr reviennent sur ce match historique.


La Gantoise n’a pas créé la surprise : elle a tenu son rang. Dès l’ouverture du tournoi, les bases sont posées avec une victoire nette 4-0 contre le Léopold Club, suivie d’un bras de fer intense face à Rotterdam, remporté aux shoot-outs. Enfin, une finale maîtrisée contre Bloemendaal, sextuple champion d’Europe. Une trajectoire qui illustre à la fois la rigueur et la montée en puissance d’un groupe préparé pour ça.


Pascal Kina, entraîneur et véritable architecte du projet, résume avec pragmatisme ce que l’on ressent après un tel tournoi :

« Ce qu’on ressent, c’est surtout de la fatigue. C’est très dur physiquement, mentalement, trois matchs en quatre jours. Mais je suis très content pour le club, pour l'équipe : on a encore acquis quelque chose qu'on n’avait pas encore. »


Ce titre est l’aboutissement d’un cycle entamé il y a près d’une décennie.

« Ça fait neuf ans qu’on construit ça. On a joué trois finales en Belgique, on en a gagné deux. L’EHL, c’était un objectif. C’est aussi pour ça qu’on a fait venir Alex Hendrickx : pour avoir un nouveau défi. »


Et Hendrickx a pleinement répondu aux attentes. Auteur de trois buts en finale, il a marqué de son empreinte cette campagne. Il souligne un changement de mentalité dans le hockey belge et la clé du succès selon lui :

«Tu ne peux pas gagner une EHL sans être solide derrière, Mais il faut aussi oser jouer. Je pense qu’en Belgique, on a longtemps eu trop de respect pour les clubs néerlandais. Maintenant, on sait qu’on peut les battre et c’est pour ça qu’il faut qu’on ose.»


Derrière cette solidité défensive, un nom s’impose : Jamie Carr. Le gardien irlandais a livré une prestation exceptionnelle, notamment lors de la finale.

« Ce que je ressens ? Du soulagement, surtout. On savait qu’on pouvait le faire. Mais entre le savoir et le faire… il fallait aller la chercher. On est très différents, on vient d’un peu partout, mais il y a une vraie alchimie. Ce groupe est spécial. »


Et quand on lui demande où il situe ce titre dans sa carrière, il n’hésite pas :

« Oui, ça fait certainement partie des plus beaux moments de ma carrière. »


Même son de cloche chez Hughes Molenaar :

« C’est sûr, c’est le meilleur moment de ma carrière. On a bossé comme des malades, et on a gagné. Maintenant, on va fêter ça. En rose toute la nuit, c’est sûr . »


Et pour conclure, un mot d’Alexander Hendrickx à destination de ceux qui ont accompagné cette aventure :

« Ce qu’on a vécu avec les supporters, la G-Force, c’était énorme. On les entend pendant le match, ils gueulent pendant 60 minutes, c’est juste incroyable et ça aide énormément. Ce titre, c’est aussi le leur. »


L’Europe est désormais belge. Et La Gantoise a prouvé qu’avec de l’ambition, de la patience et de l’exigence, un projet peut aller très loin.

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