L'ANALYSE : Braxgata – Waterloo Ducks : une victoire de caractère dans la course au Top 4
- Loïc
- 14 avr.
- 3 min de lecture

Le choc du week-end se jouait à Boom, entre deux prétendants au top 4. Dans une fin de saison où chaque point pèse lourd, le Waterloo Ducks a frappé fort : victoire 2-0 sur la pelouse du Braxgata, avec la manière, la solidité… et une vraie mentalité de guerriers.
Face à un Brax diminué par l’absence de Loïck Luypaert, les Canards ont su imposer leur style, maîtriser leurs temps faibles et faire la différence grâce à leur collectif huilé. Un succès précieux qui lance parfaitement leur enchaînement de trois gros matchs (Brax – Dragons – Gantoise), et qui confirme que cette équipe sait répondre présent quand il le faut.
1. Un Wat impossible à presser
La première mi-temps est à sens unique dans le contrôle du jeu. Chaque offensive waterlootoise part du même socle : le duo Max Van Oost – Tommy Willems. Leur capacité à se sortir du pressing, à garder la balle sous pression et à orienter le jeu avec calme a rendu toute tentative de pressing du Brax presque vaine.
Willems, notamment, s’illustre en résistant à cinq adversaires dans un mini périmètre, comme si la balle lui collait au stick.


Résultat : si on ne peut pas les presser, on subit. Ballons aériens, décalages vers les ailes, overloads sur les lignes, le Wat prend progressivement le dessus. Le Brax ne court pas après la balle non plus, mais laisse le contrôle du tempo à Waterloo.


2. Un Braxgata pas sans solutions
Mais Boom n’a pas lâché pour autant. Par séquences, on sentait que le Brax avait la clé pour faire sauter le coffre-fort wallon. Alternant pressing haut et bloc très bas autour du cercle, les hommes de Philippe Goldberg ont su s’adapter.
Côté Watducks, le plan défensif est clair : canaliser, contenir, mais sans refuser la progression. Tant que le bloc reste compact, le danger est limité. Et pourtant, à plusieurs reprises, le Brax parvient à s’en sortir.Sur l’une des plus belles actions du match, le Wat oriente le Brax à gauche, mais le latéral se libère sous pression en trouvant son joueur bas. Wegnez enclenche sa pression mais il est trop loin et la relance repart à droite, et tout le terrain s’ouvre : attaque rapide, percée sur la baseline, et incursion dans le cercle. Un schéma répété plusieurs fois, preuve que le Brax n’était pas sans ressources.




3. Une mentalité forgée pour le sprint final
Mais ce match, Waterloo l’a gagné dans la tête et dans les détails. Les Canards savaient ce qu’ils avaient à jouer : une défaite, et c’était potentiellement la 7e place au soir de la journée. Et ça, ça s’est vu dans chaque attitude.
PC célébré comme un but, joueurs ne montrant aucune peur, hargne sur chaque duel, à l’image d’un Brieuc Petit rugissant après seulement 10 minutes lorsqu’il obtient un PC. Pas de peur, que de l’envie. Ce Waterloo-là, c’est un groupe qui sait souffrir et se transcender dans les moments clés.


4. Des individualités au service du collectif
Derrière cette solidité, des hommes forts.Le capitaine Max Van Oost, impassable dans les duels, propre dans la relance a su emmener ses joueurs dans la bonne direction en montrant l’exemple.
Simon Vandenbroucke, serein, solide semblait décider à ne rien laisser rentrer dans son but. A l’image de cet arrêt en fin de match face à un tir à bout portant du Brax.

Depelsenaire, infatigable, gratteur de balles et dynamiteur d’actions, qui sera justement récompensé par une passe décisive pour le but du 2-0. Un vrai symbole : le Wat ne gagne pas sur des exploits, mais sur l'effort.
Avec cette victoire, le Waterloo Ducks fait un pas vers les playoffs. Ils ont livré un match plein : maîtrise défensive, discipline collective et caractère de battants.Ils ont montré qu’ils savaient souffrir sans paniquer, construire sans précipitation, et frapper au bon moment.
Un signal envoyé à la concurrence. Le sprint est lancé, et Waterloo semble prêt. Il va falloir confirmer maintenant contre le Dragon et la Gantoise, le sprint ne fait que commencer.
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