L'ANALYSE : Léo-Orée 3-4. L'Orée termine en feu, le Léo prévient
- Loïc

- 11 mai
- 3 min de lecture
Pour cette dernière journée de championnat régulier, le Léo accueillait l’Orée avec déjà un œil tourné vers les demi-finales. Face à eux, une équipe de l’Orée qui ne jouait certes plus rien… sauf l’honneur, l’envie, et la confirmation d’un second tour de qualité.
Et c’est exactement ce qu’ils ont prouvé : menés 3-0, les hommes de Vincent Vanasch sont revenus au score… avant de s’imposer 3-4, renversant une des quatre équipes qualifiées pour les playoffs.
Victoire contre le Watducks, le Brax, le Léo, match nul contre la Gantoise : l’Orée aura été invaincue face au Top 4. Un bilan prometteur… mais aussi frustrant, car ce sont les contre-performances face à la deuxième moitié du classement qui auront coûté leur place en demi-finales.

Un début tout feu tout flamme
Comme souvent au Léo, le match commence dès la première minute. Pourtant, c’est l’Orée qui signe la première alerte: sur un pressing haut, Poncelet est forcé de rentrer dans l’axe faute de solution, et finit par tenter une passe hasardeuse.Dohmen intercepte et lance immédiatement la transition. L’attaquant bruxellois se démarque dans le cercle, réceptionne un flick mais sa reprise ne trouve pas le cadre. Première sueur froide.




Mais la réponse uccloise ne tarde pas. Après plusieurs assauts, Nelson Onana obtient un PC que Tom Boon transforme avec autorité. 1-0 pour le Léo.
Le 2-0 : action modèle
Peu avant la fin du premier quart, le Léo déroule une séquence parfaite, construite avec patience et justesse. Tout commence sur le flanc droit, avec Van Strydonck qui fixe sans solution devant lui. Il n’insiste pas et écoute Onana, placé à son niveau, qui lui indique de rejouer derrière.
Le ballon recule donc, circule dans l’axe, puis bascule sur le côté gauche. Là, tout s’enchaîne : le défenseur qui avait relancé continue sa course sans ballon, remonte une ligne, puis reçoit à nouveau pour relancer un give-and-go avec l’ailier.Deux une-deux plus tard, le léo est ligne de fond, à hauteur du cercle.
Pendant ce temps, Onana, resté discret après avoir initié l’action, s’est déplacé intelligemment dans le dos de la défense, jusqu’à se retrouver seul au cœur du cercle.
Centre en retrait, flat clinique, 2-0. Une action à montrer dans toutes les écoles de hockey.




3-0, puis le basculement
Le Léo semble alors avoir pris le large. Sur une phase typique de leur jeu actuel, Basterra attire la pression, puis joue en retrait sur Tom Boon qui, comme un quarterback, voit Basterra plonger dans la profondeur, et lui envoie un flick aérien parfait. Contrôle, dribble vers la gauche, shoot revers pleine lucarne. 3-0. Et pourtant, le match ne fait que commencer.


Le réveil bleu et blanc
À dix minutes de la pause, l’Orée relance le suspense. Sur un long rapidement joué, la balle arrive à Alex Williams qui contrôle, dribble et envoie un revers puissant dans le coin opposé : 3-1.


Puis, en à peine cinq minutes, nouvelle action de l’Orée, marquée par un peu de réussite… et beaucoup de flair.
Le passeur dribble en 3D, rate presque son geste mais embarque trois défenseurs du Léo, avant de glisser la balle à Benjamin Thierry, qui trompe Henet après un contrôle approximatif mais bien exploité : 3-2.


Le retour, puis le renversement
Dès la reprise, les Bruxellois s’installent dans le camp ucclois. Après cinq minutes de domination, ils obtiennent un PC, dévié par Lucio Mendez Pin pour le but de l’égalisation : 3-3.
Le Léo recule, presse bas. L’Orée reste haut, coupe les lignes, et pousse. À nouveau, un PC est sifflé. Dohmen, en déviation, marque le 3-4. La remontada est complète. La fin du match voit le Léo se jeter à l’attaque. Ils obtiendront plusieurs PC, mais ne parviendront jamais à recoller.





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