L’EHL 2025 est là : les clubs belges prêts à affronter l’Europe
- Loïc
- 7 avr.
- 3 min de lecture
Du 16 au 21 avril prochains, tous les regards du hockey européen se tourneront vers les Pays-Bas. C’est à ’s-Hertogenbosch, dans les infrastructures du HC Den Bosch, que se jouera l’édition 2025 de l’Euro Hockey League (EHL). Equivalent en Hockey de la Champions League au foot, l’EHL réunit les meilleurs clubs du continent, avec un format qui diffère légèrement entre Dames et Messieurs : un FINAL8 pour les hommes et un FINAL12 pour les dames.

D’année en année, l’EHL s’impose comme le rendez-vous incontournable des clubs les plus ambitieux d’Europe. Et cette saison encore, la Belgique y sera dignement représentée.
DID YOU KNOW ?

Comment sont octroyés les tickets pour l’EHL et comment s’organise la Belgique.
Le système de qualification pour l’EHL repose sur un ranking inspiré du football européen : les performances des clubs sur les trois dernières saisons sont prises en compte, avec un coefficient décroissant. À partir de ce classement, les places sont attribuées comme suit : les nations classées 1 à 3 envoient trois équipes, celles classées 4 à 6 en envoient deux, et celles de 7 à 11 en envoient une.
Grâce à ses excellents résultats récents, la Belgique figure dans le top 3 et bénéficie donc de trois tickets pour la compétition masculine. Il en revient ensuite à la fédération des pays de décider de la manière dont ils répartissent les tickets au niveau national.
La méthode de sélection belge est claire :
● Le champion en titre est automatiquement qualifié.
● Le premier de la phase régulière du championnat obtient également son ticket.
● Enfin, le deuxième finaliste décroche la troisième place... sauf si l’un des deux premiers critères se recoupe. Dans ce cas, une “petite finale” est organisée pour départager les prétendants restants.
À noter : pour qu’un pays soit éligible à la compétition, il doit avoir au minimum deux clubs engagés dans des compétitions EHF (comme l’EuroHockey Trophy).
Présentation des phases à élimination et de ce qui attend nos belges.
Chez les dames, l’ambition est tout aussi présente:
La Gantoise, pour sa quatrième participation consécutive, se présente comme une valeur sûre. Première au classement national, l’équipe a les moyens de viser haut. Emmenée par Ambre Ballenghien, elle peut aussi compter sur une armada expérimentée : Barbara Nelen, Alix Gerniers, Michelle Struijk et Hélène Brasseur sont prêtes à tirer le groupe vers le haut.
De son côté, le Braxgata s’apprête à découvrir l’EHL pour la première fois. Mais le club anversois n’arrive pas les mains vides : dans ses rangs, plusieurs Red Panthers chevronnées comme Stéphanie Vanden Borre (déjà présente en EHL avec Gantoise), Lien Hillewaert, Judith Vandermeiren, Camille Belis ou encore la gardienne Elena Sotgiu. Un noyau solide, capable de bousculer la hiérarchie européenne.

Côté masculin, ça commence fort:
La Gantoise et le Léopold s’affronteront dès les quarts de finale de cette édition 2025. Une affiche aussi prestigieuse que cruelle : l’une des deux équipes belges sera forcément éliminée d’entrée.
La Gantoise, championne en titre, aborde le tournoi avec sérénité. Leader du championnat, elle peut se permettre une préparation optimale. Son effectif, dense et expérimenté, aligne des noms bien connus : Alexandre Hendrickx (sacré l’an dernier avec Pinoké) et Antoine Kina notamment. L’objectif est clair : confirmer sur la scène européenne.
En face, le Léopold a retrouvé des couleurs à une vitesse impressionnante. Relégué à la sixième place à la trêve, le club bruxellois a enchaîné les performances solides depuis la reprise, battant tour à tour le Dragons, Uccle et le Watducks. Sous l’impulsion de Max Bertrand, arrivé en cours de saison, le groupe a retrouvé une intensité offensive remarquable. À l’EHL, le Léo ne viendra pas pour faire de la figuration.
Malheureusement, les Watducks, troisième représentant belge, ont vu leur aventure s’arrêter au KO16 en octobre dernier. Une élimination prématurée qui reflète une saison en demi-teinte pour un groupe jeune encore en construction.

L’EHL change de dimension
A ses débuts, malgré une volonté d’offrir d’être la compétition de hockey référence, elle était perçue comme une compétition prestigieuse mais peu rentable pour les clubs (déplacements coûteux, faible médiatisation, retour sur investissement incertain), l’EHL semble enfin prendre son envol.
La communication s’est professionnalisée : teasers, highlights, livestreams, stories immersives… les clubs jouent le jeu, les organisateurs aussi. Le public répond présent, les audiences grimpent et les sponsors s’y intéressent de plus en plus.
Pour les clubs, participer à l’EHL n’est plus seulement une vitrine sportive. C’est une opportunité de rayonnement et un levier d’image fort – surtout dans un sport où l’exposition médiatique reste encore fragile.
Avec des équipes bien préparées, un calendrier bien calé et un niveau de compétition plus relevé que jamais, le décompte est lancé: l’EHL 2025 s’annonce palpitante. Et si c’était l’année d’un nouveau sacre belge ?
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