Santiago del Estero, 20 février 2025. Un instant suspendu dans le temps, une frappe chirurgicale, un gardien battu et un stade figé. Tom Boon vient d'inscrire son 300e but avec les Red Lions. Un exploit ? Non, une évidence. Car Boon ne se contente pas de marquer, il écrit l'histoire. Retour sur un joueur d'exception qui, à 35 ans, continue d'illuminer le hockey belge et international.
Lorsqu'il foule pour la première fois la moquette d'un terrain international sous le maillot belge en 2008, Tom Boon est déjà annoncé comme un crack. Seize ans plus tard, le prodige d'hier est devenu une icône, une machine à buts dont les statistiques donnent le vertige.
Avec son 300e pion inscrit contre l'Argentine en Hockey Pro League, Boon rejoint le panthéon des buteurs les plus prolifiques de l'histoire. Ce jour-là, il ne se contente pas d'atteindre ce cap : il ajoute un 301e but et une passe décisive pour mener la Belgique à une victoire 5-3. Comme un symbole, comme une signature.
Un attaquant hors normes
L'art du but, Boon le maîtrise comme personne. Mais ce qui le distingue avant tout, c'est sa constance : plus d'une décennie de performances à haut niveau, et toujours cette capacité à faire basculer les matchs. Si la FIH ne décerne pas le titre de "meilleur buteur du monde", Boon fait sans conteste partie de l'élite. Ses 300 réalisations officielles ne prennent en compte que les matchs enregistrés par la FIH depuis une refonte des statistiques en 2012. En réalité, si l'on comptabilisait l'ensemble de ses buts en compétition internationale depuis ses débuts en 2008, son total serait encore plus impressionnant.
Au sommet de son art, il fut un artisan majeur des plus grands exploits belges : champion du monde en 2018, champion d'Europe en 2019, sacré médaillé d’or aux JO de Tokyo 2020.
À 35 ans, Tom Boon aurait pu ralentir, se contenter de son palmarès bien garni. Mais non. Il a encore faim. Faim de victoires, faim de titres, faim de buts. Son objectif avoué ? Remporter enfin un championnat de Belgique avec son club du Royal Léopold, seul trophée majeur qui manque à son immense collection. Et pourquoi pas, continuer à jouer un rôle essentiel pour la Belgique dans la route vers le Mondial 2026.
Tom Boon n'a pas fini de nous émerveiller. Rendez-vous pour le 400e ?
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