En voilà une question!
Il était talentueux, c’est sûr. Capable de décrire les turpitudes de l’âme, et de poser les mots sur des émotions comme peu de monde avant lui, c’est clair. Mais que vient-il faire dans un article sur le hockey.
Après avoir conversé avec Denis Van Damme, le responsable de la communication de l’ARBH, les paroles du grand Jacques se sont rapidement invitées dans mon esprit.
“Telle est ma quête,
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
…”
Bref, il est question de quête, de réussir ce qui semble peut-être difficile mais ô combien indispensable. Redonner du sens au mot :” fair-play “. Redonner de la valeur à une valeur qui semble en peine.
Et si l’étoile n’était pas inaccessible ?
C’est le vœux de beaucoup de parents, de joueurs, et de membres de l’ARBH.
Atteindre un objectif qui parfois paraît impossible. Désuet pour certains, ridicule pour d’autres extrémistes de la “championnite” pour qui le score est l’ultime quête. Et tant pis, si la beauté du sport disparaît au profit du résultat.
Pourtant, au milieu de tout cela, comme la nature nous le montre souvent pour peu que l’on s’y intéresse, il existe des petits miracles, ça et là. On pensait que c’était trop tard, que l’homme avait une fois de plus écrasé la beauté originelle de son pied dévastateur.
Et soudain on remarque que la vie reprend ses droits, dès que l’homme calme un petit peu ses ardeurs.
Des irréductibles croyants, reclus dans l’ombre, espèrent que l’esprit l’emporte.
Il faudrait que …, mais tout seul ce n’est pas possible.
Le principe de la goutte d’eau dans l'océan revient souvent pour rappeler l’impuissance d’une action, en oubliant que l’océan n’est autre qu’une somme de gouttes d’eau.
C’est un peu dans cette optique que les trois fédérations se sont réunies dans un projet qui consiste à relever la tête, et à se battre pour que le fair-play reprenne la place qui lui revient.Évidemment chez certains le mot fair-play est complètement hasbeen, voire ridicule et le travail paraît donc compliqué.
Et chez d’autres, il s’agit d’une utopie. Bref, il y a du boulot.
L’idée ici, est de faire en sorte que chaque goutte d’eau ait son mot à dire. Que chaque goutte d’eau, peu importe son rôle, son ancienneté, son palmarès, son club puisse intervenir et donner son avis.
Afin de remettre le fair-play au centre du jeu, et non plus dans une poubelle entre les oranges et les bouteilles en plastique.
Il y a dans un peu de cette belgitude dans la démarche, qui d’un constat tristounet laisse entrevoir à travers une ciel gris d’automne, des rayons de soleil transperçant ça et là, comme pour nous rappeler qu’il y a toujours de l’espoir.
Qui fait quoi ?
Les fédérations vont donc vous demander de vous exprimer. Que vous soyez joueurs, parents, spectateurs, arbitres, coachs, peu importe, il est important que chacun utilise cette possibilité qui lui est donnée pour partager son impression.
Évidemment il y aura des implications et tout le monde n’aura pas le même impact.
Depuis une tribune, ce sont les spectateurs qui devront revoir leur manière d’être, les parents auront la tâche d’en rappeler le principe à leurs enfants, sur le terrain les grands devront montrer l’exemple aux plus petits, et les joueurs de premier plan devront montrer l'exemple à tous ceux qui les regardent. Un travail en cascade où l’exemple se transmet à tous les niveaux.
Il s’agit d’un grand chantier, c’est sûr, et nous souhaitons aux fédérations une belle réussite dans leur entreprise.
Pour en savoir plus sur cette initiative, allez jeter un coup d’oeil sur
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