L'ANALYSE : Gantoise vs Racing
- Loïc

- 6 avr.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 avr.
7-1. Le score est lourd, presque cruel. Et pourtant, il reflète assez bien la démonstration clinique à laquelle s’est livrée la Gantoise ce dimanche face au Racing. Un rouleau compresseur étrange, presque élégant, qui ne s’affole jamais, prend son temps, installe son jeu… et finit par tout écraser sur son passage.

Dès le début de la rencontre, les intentions gantoises sont limpides : prendre le contrôle du match, et le faire à leur manière. Le pressing est haut, structuré, et vise un objectif bien précis : verrouiller l’axe et forcer le Racing à relancer sur les flancs.

Et là, le piège se referme. À peine la première passe latérale est-elle effectuée qu’un joueur bleu et blanc fond sur les Bruxellois, on voit que la Gantoise travaille beaucoup sa défense en un contre un car tous leurs joueurs sont capable de récupérer la balle dans la zone de récupération au milieu du terrain. La Gantoise veut la balle, et elle le montre. L’agressivité est constante, mais intelligente : quand la faute est commise, on recule d’un cran… puis on recommence.

Même philosophie autour du cercle : fermer l’espace, étouffer l’adversaire, gratter la balle et repartir.

C’est d’ailleurs sur une récupération haute et rapide que vient l’ouverture du score. Une action jouée dans le tempo, avec une circulation qui attire le bloc du Racing d’un côté, pour mieux libérer l’axe, trouver un infiltré et obtenir un PC. Hendrickx transforme. 1-0.


Le Racing résiste… un temps. À ce moment-là, on pense que la Gantoise va dérouler. Mais le Racing plie sans rompre, et s’offre même le luxe du 1-1 : Charlier dans le cercle à travers un éclair de génie, qui conclut une belle action collective.

Et paradoxalement, ce but relance moins le match qu’il ne l’endort. Le Racing ne fera qu’une seule entrée de cercle dans les 10 minutes suivantes. La Gantoise, elle, reste patiente, méthodique. Elle obtient quatre PC consécutifs, jusqu’à obtenir un stroke, logiquement transformé par Hendrickx à nouveau. 2-1 à la pause.
Une impression de neutralisation… avant le chaos
Le troisième quart-temps débute comme le deuxième s’était terminé : deux blocs bien en place, un Racing qui tente de survivre, une Gantoise qui insiste mais n’accélère pas encore. On ne parierait pas un instant sur un 7-1 à ce moment-là.
Mais sent que la Gantoise a le contrôle du match, même sans multiplier les occasions franches. Le Racing, de son côté, n’existe offensivement que par Charlier.
Et puis, sans prévenir, la Gantoise accélère. Le ton change, les passes partent plus vite, les projections se multiplient. Le Racing, qui avait tenu tant bien que mal, explose en quelques minutes :
3-1, 4-1, 5-1, 6-1, 7-1. Jeu, set et match.
Ce n’est plus un match, c’est une démonstration. Une équipe qui décide, à l’heure qu’il lui plaît, d’écraser son adversaire.





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