top of page

La plus grosse part de pizza pour l'Orée et les Gantoises

  • Photo du rédacteur: gauthier
    gauthier
  • 2 juin
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 6 jours

La Dr. Oetker Cup 2025 a servi son lot de rebondissements et de saveurs, tant sur le terrain que dans les tribunes. La Gantoise, présente dans les deux finales, a connu des sorts bien différents entre messieurs et dames. Retour sur une journée de finales qui a offert la plus grosse part de pizza à ceux qui en voulaient vraiment.


Un doublé qui reste en travers de la gorge

Chez les messieurs, La Gantoise se présentait en épouvantail. Fraîchement sacrée championne de Belgique pour la troisième fois consécutive, auréolée d'un titre en Euro Hockey League (EHL), le club gantois pouvait réaliser un triplé historique. Mais c'était sans compter sur une équipe de l'Orée décomplexée, qui a terminé la saison en boulet de canon.

Sous la houlette de ses cadres emblématiques, John-John Dohmen et Vincent Vanasch, l'équipe bruxelloise a fait déjouer les prévisions. Etienne Tynevez ouvrait pourtant le score dès la 3e minute sur une phase d'attaque rapide. L'Orée répliquait par Alex Williams, profitant d'une rare approximation de Jamie Carr. Puis, c'est François Sior, au terme d'une percée solitaire de grande classe, qui donnait l'avantage aux Bruxellois.


Mais comme souvent dans les grands rendez-vous, Alexander Hendrickx sortait les canons. Deux penalty corners puissants et millimétrés permettaient à La Gantoise de repasser devant 3-2. La finale semblait basculer en faveur des Buffalos, mais John-John Dohmen, infatigable, arrachait l'égalisation en fin de match, envoyant les deux équipes aux shoot-outs. Pour celui qui dispute sa dernière saison, c'était l'occasion rêvée de conclure avec un ultime titre.


Dans l'exercice des shoot-outs, Vincent Vanasch s'est montré tout simplement impérial. Avec deux arrêts décisifs, il a permis à l'Orée de remporter la Coupe et d'empocher un chèque de 10 000 euros. La Gantoise, elle, voit s'envoler un triplé historique qui aurait marqué l'histoire du hockey belge.





Les dames prennent leur revanche

La finale dames avait des airs de revanche. Battue en finale du championnat par le Braxgata, La Gantoise retrouvait cette fois le Léopold, qui bénéficiait d'un bonus de deux buts d'avance en raison de la différence de division. Mais les Buffalos n'ont pas tremblé et ont rapidement imposé leur rythme.


Alix Gerniers sonnait la révolte en déviant un penalty corner dans les filets. Puis Astrid Bonami, bien lancée par Charlotte Struijk, effaçait la gardienne d'un petit geste malin pour ramener les deux équipes à égalité. C'est encore Bonami, sur stroke en fin de troisième quart-temps, qui scellait le score à 3-2. Le penalty stroke avait été accordé à la suite d'une faute commise sur Charlotte Struijk, isolée dans le cercle adverse.


Cette victoire permet à plusieurs cadres gantoises de quitter la compétition sur un titre : Alix Gerniers, emblème du club et des Red Panthers, ainsi que Barbara Nelen et Emilie Sinia, toutes en fin de carrière, s'offrent une dernière ligne dorée à leur palmarès.

Le Léo, de son côté, peut être fier de son parcours. En tant que club de D1, sa présence en finale est déjà une performance, et il retrouvera La Gantoise en Division d'Honneur la saison prochaine, grâce à sa montée acquise en fin de saison.








 

La Dr. Oetker Cup, une compétition qui pimente la saison

Avec le retour de la Coupe de Belgique sous la bannière gourmande de Dr. Oetker, c'est tout un pan de l'histoire du hockey belge qui renaît. L'organisation de cette finale, son prize money attractif, l'engouement populaire et même la distribution de pizzas dans les tribunes, ont conféré à l'événement un parfum festif qu'on n'avait plus connu depuis longtemps.


L'enjeu est double : permettre à des équipes moins cotées de créer la surprise et valoriser un trophée national trop longtemps absent du calendrier. L'Orée l'a brillamment illustré chez les hommes, tandis que les dames de La Gantoise ont prouvé qu'on pouvait rebondir après un échec en championnat. La preuve ultime de cette dynamique est la présence du Léopold, pourtant club de D1, en finale contre l'énorme mécanisme gantois.



Et maintenant ?

En réinventant la Coupe de Belgique sous une forme moderne, festive et rémunératrice, la fédération et ses partenaires ont trouvé la recette pour relancer l'intérêt autour d'une compétition historique. Cette Dr. Oetker Cup a réussi son retour.


Rendez-vous dès la saison prochaine pour suivre une nouvelle édition pleine de saveurs et, espérons-le, de surprises croustillantes.

Comments


bottom of page