Les enfants grandissent vite. Beaucoup trop vite quand il s’agit de chaussures ou de matériel de hockey. Vous venez d’acheter une paire de chaussures flambant neuves, et hop, deux pointures plus tard, elles sont déjà trop petites. Ces superbes Osaka KAI à 120 euros? Il est déjà temps de les passer au petit frère ou à la petite sœur, et de s’enquérir d’une nouvelle paire bien sûr.
Mais que faire d’un polo ou d’un t-shirt sur lequel le nom et le prénom de votre enfant sont imprimés ? Les chaussures, sticks, protège-tibias ou chaussettes se transmettent facilement d’un joueur à un autre, mais un t-shirt avec "Arthur Dupont" dans le dos ? C’est tout de suite plus compliqué. Tous les parents connaissent ce dilemme : au moment d’acheter les premiers vêtements du club, on se pose la question : « On personnalise le polo ? » Par manque de certitude, parce que c’est proposé, et bien sûr parce que le fiston ou la fille chérie s’exclame avec enthousiasme : « Oh oui, s’il te plaît ! », vous faites imprimer le nom et le numéro bien en évidence dans le dos. Et de préférence le numéro d’un Red Lion, évidemment.
Et puis, six mois plus tard… une poussée de croissance. Le polo personnalisé finit dans l’armoire, pour toujours. Vous pouvez tenter de le donner ou de le revendre, mais qui voudrait jouer avec le nom de quelqu’un d’autre dans le dos ? Oui, mais… c’est obligatoire, non ?
Pas du tout !
L’article 37 du règlement sportif précise que les enfants ne doivent porter un numéro unique dans le dos de leur tenue qu’à partir de la catégorie U14. Et cela concerne UNIQUEMENT le numéro, pas le nom, et encore moins le prénom. Dans ce même article 37, il est stipulé que seuls les joueurs et joueuses de Division Honneur messieurs et dames sont tenus de porter leur nom au-dessus de leur numéro. Et cela s’applique exclusivement à l’Élite.
Pour un enfant de 10 ans, il n’y a donc absolument aucune obligation d’avoir un numéro, et encore moins un nom, dans le dos de son polo. Et à partir de la catégorie U14 ? Seul un numéro est requis. Il est toujours plus facile de trouver un autre garçon ravi de récupérer un polo de 10 ans, même avec un numéro 26 dessus, que de refiler un t-shirt marqué "Arthur Dupont #26".
Ces informations facilitent grandement l’échange des vêtements de club entre frères et sœurs, sur les plateformes de seconde main et dans les groupes de troc. Et qui sait, cela contribuera peut-être à limiter la surproduction de t-shirts.
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