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Playoffs DH Time – Quatre équipes, un titre, mille histoires à écrire

  • Photo du rédacteur: Loïc
    Loïc
  • 11 mai
  • 3 min de lecture

Les playoffs de la Carlsberg 00 Hockey League sont là. Cette ligne droite finale où tout se resserre, où tout s’intensifie.Elles sont quatre à encore pouvoir rêver du titre. Quatre trajectoires différentes, quatre ambitions, quatre manières d’envisager le même objectif. Et dès ce week-end, les demi-finales hommes et femmes lancent les hostilités.

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Waterloo Ducks – Gantoise : l’heure du match retour

Le hasard fait parfois bien les choses.Ou peut-être est-ce le destin, qui offre au Waterloo Ducks une chance de refermer une plaie laissée béante l’an dernier.C’était en finale. Un 7-1 sec et sans appel encaissé face à une Gantoise injouable.

Un an plus tard, les deux équipes se retrouvent, mais cette fois dès les demi-finales. Et si l’équilibre semble toujours pencher côté gantois, le contexte a évolué. Le Wat est plus solide, plus mature, et il semble avoir digéré cette humiliation pour en faire un moteur.

En face, la Gantoise reste la Gantoise. Écrasante en championnat, souveraine en EHL, une équipe qui joue avec une assurance tranquille, comme si les finales faisaient partie de son cycle naturel.C’est cette équipe-là qu’il faudra faire vaciller. Et cela commence samedi, sur le terrain du Wat.Le retour se jouera le lendemain, à Gand, pour un week-end au parfum de revanche.


Léopold – Braxgata : à couteaux tirés

Dans l’autre demi-finale, le Léopold et le Braxgata s’apprêtent à se recroiser.Le duel a déjà eu lieu deux fois cette saison. Une victoire du Brax à l’aller. Un match nul au retour. Deux matchs intenses, accrochés, stratégiques.Les retrouvailles promettent d’être du même acabit.

Le Léo a connu une saison plus chahutée que les précédentes. Moins dominateur, plus imprévisible, il a changé de coach en cours de route mais a su conserver son ADN : un jeu offensif, une intensité élevée, une volonté de dominer.

Face à lui, un Braxgata expérimenté, organisé, rigoureux.Pirmin Blaak dans les cages, Arthur Van Doren en chef de défense, Loïck Luypaert en métronome, Thomas Briels en ancien de tous les combats… Le Brax mise sur la stabilité, sur l’expérience, sur l’intelligence de jeu.

Match aller à Boom, retour à Uccle.La finale est au bout. Et personne ne veut la regarder à la télé.


Des duos qui tiennent la baraque

Trois des quatre équipes masculines engagées peuvent compter sur des duos défensifs emblématiques.La Gantoise s’appuie sur Kina et Hendrickx, un mélange de vision et de puissance.Le Wat sur Willems et Van Oost, deux profils complémentaires, durs au mal et sereins balle au stick.Le Brax sur Luypaert et Van Doren, probablement l’un des tandems les plus expérimenté d’Europe qui se connaissent par cœur.Le Léo, de son côté, mise davantage sur la polyvalence et la densité de groupe. Un choix de profil plus qu’un manque. Mais dans les moments chauds, certains visages devront se détacher.

Du côté féminin : une hiérarchie... mais pas de fatalité


Et chez les dames?

Chez les dames, la Gantoise est favorite. Clairement. Elles ont dominé la saison de bout en bout, rarement inquiétées, toujours en contrôle.Face à elles, Leuven. Une équipe qui n’a rien à perdre, qui a su faire la différence sur la longueur face au Well et qui peut jouer sa carte à fond sur un format aller-retour.


Dans l’autre demi-finale, le Braxgata retrouve le Dragons.Encore fraichement médaillée d’argent en EHL, le Brax a l’occasion de transformer son épopée européenne en finale nationale.Mais attention : le Dragons n’a rien du faire-valoir. Cette équipe progresse, s’organise, et rêve de faire tomber le vice-champion d’Europe à domicile dimanche.


Quatre équipes. Une finale. Et tout à prouver.


La Gantoise vise un triplé historique (championnat, championnat, EHL). Le Watducks veut effacer les traumatismes et confirmer qu’il n’est plus l’éternel équipe de jeunes qui doit encore gagner en maturité. Le Léo revient dans l’arène avec moins de certitudes mais toujours autant de caractère. Le Brax veut capitaliser sur ses cadres pour frapper au bon moment.


Chez les femmes, la hiérarchie semble tracée. Mais dans les playoffs, l’histoire ne suit pas toujours le classement.

Les demi-finales sont là. Il reste trois matchs pour entrer en finale. Et encore deux pour écrire l’histoire.

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