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Raoul Ehren passe des Reds aux Oranjes

  • Photo du rédacteur: GRGT
    GRGT
  • 19 sept. 2024
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 24 sept. 2024

Coup de tonnerre dans le monde du hockey belge : Raoul Ehren, sélectionneur des Red Panthers, quitte son poste pour prendre les rênes de l’équipe féminine néerlandaise. Cette décision, qui survient après un contrat récemment prolongé avec la Belgique, secoue la Fédération belge tandis que les Pays-Bas, champions olympiques, se frottent les mains. Analyse d’une situation qui change la donne pour les deux nations. 

Raoul Ehren

Raoul Ehren choisit son pays d’origine : la Belgique déçue

L’annonce a été confirmée ce lundi 16 septembre par Serge Pilet, directeur général de la Fédération belge de hockey. « Nous sommes très déçus de la manière dont les choses se sont déroulées. Cela marque une rupture de la confiance que nous avions établie depuis des années avec nos homologues néerlandais », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, soulignant ainsi la surprise et la frustration ressenties du côté belge​.

 

Raoul Ehren, âgé de 51 ans, est salué pour avoir mené les Red Panthers à la 3e place mondiale et à une qualification historique pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Sous sa direction, la Belgique a franchi un cap, devenant une force majeure sur la scène internationale après avoir échoué à se qualifier pour Rio 2016 et Tokyo 2020​.

 

Malgré cette ascension, l’offre des Pays-Bas, une nation qui domine le hockey féminin, était difficile à refuser pour l’entraîneur néerlandais.

 

Les Pays-Bas : un nouveau défi pour Ehren

Du côté néerlandais, l’arrivée de Raoul Ehren est accueillie comme un renforcement stratégique majeur. Les Oranjes, qui ont récemment remporté l’or à Paris, devaient trouver un successeur à Paul van Ass, parti après ce succès. L’expertise d’Ehren, combinée à son expérience avec les Red Panthers, fait de lui le candidat idéal pour maintenir les Pays-Bas au sommet du hockey féminin mondial.

 

Le challenge qui attend Raoul Ehren est immense. Bien que les Pays-Bas dominent la discipline, la concurrence internationale se renforce, notamment avec des équipes comme l’Argentine, l’Allemagne ou encore… la Belgique. Ehren est conscient de la pression qui l’attend, mais il n’a pas résisté à l’opportunité de prendre les commandes de l’équipe la plus titrée du monde​.

 

Un avenir incertain pour les Red Panthers

Pour la Belgique, cette démission laisse un vide à quelques mois de grandes échéances comme la Pro League et l'Euro 2025 en Allemagne. La Fédération belge se retrouve face à une tâche urgente : trouver un successeur capable de continuer à faire progresser les Red Panthers au plus haut niveau. « Nous activons déjà nos contacts pour trouver un nouveau T1 de calibre mondial », a précisé Serge Pilet, tout en remerciant Raoul Ehren pour le travail accompli​.

 

L’incertitude demeure toutefois sur l’avenir de l’équipe. Le départ de leur leader, à un moment où l’équipe semblait capable de viser une médaille dans les grands tournois, constitue un revers qui pourrait freiner leur progression.

 

La Fédération, qui ne disposait pas de plan B, doit désormais redoubler d'efforts pour ne pas casser la dynamique positive des dernières années​.

 

En choisissant de revenir chez lui pour coacher les Oranjes, Raoul Ehren laisse derrière lui une équipe belge en pleine ascension, mais aussi une Fédération déstabilisée. Les Pays-Bas, eux, renforcent leur domination en s’assurant les services d’un stratège de premier plan. Ce changement de cap majeur pourrait bien redéfinir l’équilibre des forces en Europe, avec des implications directes sur les ambitions olympiques des deux nations.

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