La rentrée de septembre est aussi celle des nouvelles collections de sticks, chaussures et accessoires de hockey. Osaka frappe un grand coup en amenant quelques impressionnantes innovations en matière de sticks. Alors, visionnaires ou stratèges marketing ?
Au-delà du design, des spécificités techniques précises pour ceux qui savent s’en servir
Malgré son nom japonais et son rayonnement international, la marque Osaka est bien une entreprise belge basée à Anvers. Lancée en 2011, elle s’est forgé depuis une solide réputation dans le monde entier et on la retrouve dans les rayons hockey des magasins en Nouvelle-Zélande, Australie, Afrique du Sud, Canada et États-Unis. Si la marque à l’étoile a jusqu’ici beaucoup brillé par son design très reconnaissable, « bold » comme on dit aujourd’hui, c’est avec plusieurs innovations factuelles qu’elle arrive dans la catégorie des sticks. Alors, marketing design ou réelle avancée technique ?
S’il est de bon ton ces derniers temps de rappeler, au détour d’une troisième mi-temps, qu’il n’y a que deux usines de sticks dans le monde, qu’elles sont toutes les deux au Pakistan et que tous les sticks viennent de là-bas, les innovations proposées par Osaka semblent bien dépasser le stade de l’autocollant purement décoratif.
Crosse, courbes et matières
La première innovation concerne la crosse. Du nom de marque déposée Hookslot®, celle-ci adopte une forme particulière très reconnaissable. L’intérêt ? Pour les tireurs de PC ou amateurs de slape, elle apporte un meilleur contrôle en drag-flick. Mais ce n’est pas tout. Pour tous ceux qui aiment faire parler la technique dans le jeu et se lancer dans des coups droit/revers dignes d’un lion écarlate, son design particulier apporte un contrôle accru et donc plus de plaisir de jeu.
La courbure du stick est elle aussi nouvelle et porte elle aussi un nom spécifique : NXT-Bow. Issue d’un travail en recherche et développement de deux ans, celle-ci a pour fonction de conserver la rigidité et les performances de leur gamme « Pro-Bow » tout en nécessitant moins de carbone. Et qui dit moins de carbone, dit aussi plus de légèreté, donc plus de maniabilité. C’est donc le stick le plus léger de la gamme Osaka.
La composition de la gamme Futurelab® est elle aussi spécifique puisque, outre le carbone et le kevlar devenus classiques, les sticks sont partiellement composés de 18K Textreme. Rien que ça ! C’est le petit nom de la fibre de carbone dont sont recouverts les sticks. 18K car 18 000 fils de fibre par brin, et plus ce nombre est élevé, plus le matériau est léger tout en étant très résistant. Le terme « Textreme » désigne une technologie de fibre de carbone pensée pour produire des matériaux ultra-légers et extrêmement résistants. Combinés en 18K Textreme, on imagine arriver à la quintessence de la légèreté et de la rigidité.
Trop technique pour être utile ?
Qu’il s’agisse de la composition, du design ou de la crosse, il semblerait bien que l’on dépasse ici le simple stade d’une opération marketing destinée à faire le coup de la sacoche. Bien sûr, chaque innovation a un nom bien spécifique, déposé par ailleurs, et est particulièrement bien mise en valeur et exprimée, mais on ne peut pas nier qu’il s’agit d’innovations, de progrès.
Mais tout cela est-il bien utile, est-on en droit de se demander ? Car sur le papier tout peut se vendre, mais dans le feu de l’action, est-ce que la baguette de sorcier fait réellement des merveilles ? Il est sûr que, comme pour beaucoup d’autres sports, certains produits ultra-techniques ne sont pas à mettre entre toutes les mains tant il faut une certaine dextérité et expérience pour pouvoir s’en servir. Mais pour ceux qui savent faire parler la poudre, cette technicité permet des prouesses et permet à la magie d’opérer.
Pour le savoir, rendez-vous dans le prochain numéro pour un comparatif des sticks haut de gamme par des mains expertes !
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